Cette activité s’inscrit, selon l’ONG, dans le cadre du projet « Formation inter-entreprises avec le secteur privé » (FIESP) mandaté par Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ), le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement qu’elle met en œuvre en coopération avec le Ministère Tunisien de la jeunesse, des sports et de l’intégration professionnelle – Section de la Formation Professionnelle et de l’Emploi.
Il a été indiqué, à ce titre, que le cycle de la formation BTP, a démarré le 4 octobre 2021 et que le programme de la formation est en alternance entre la théorie et la pratique au sein des entreprises adhérentes au CFI Bizerte.
45 Apprenants vont assister à la formation sous forme de groupes et le programme a pour objectif de faire acquérir les apprenants des compétences techniques et comportementales garantissant l’évolution au sein de leurs entreprises en faisant preuve de l’adaptation et l’esprit d’équipe, souligne la GIZ Tunisie.
L’ONG note que le centre est un terrain d’apprentissage opérationnel pour tester la nouvelle approche d’un centre inter-entreprises dans toutes ses dimensions : gouvernance, pédagogie, didactique et l’approche à la formation en alternance avec une forte implication des entreprises.
Rappelons qu’en Tunisie, le système de formation professionnelle est en mesure de délivrer des certificats à environ 30 000 étudiants aussi bien pour la formation de base que pour la formation continue. Ces capacités font de lui un partenaire efficace de l’économie tunisienne.
Néanmoins, la formation professionnelle souffre de multiples problèmes tels que le nombre d’inscriptions limité, l’équipement inadapté aux besoins de la formation, le manque d’espaces d’hébergement et l’inadéquation entre la formation et les exigences du marché de l’emploi.
Ainsi, le taux d’inscriptions notamment aux centres de textile et d’habillement qui n’atteint pas les 20% de la capacité d’accueil dans plusieurs cas témoigne du nombre important des problèmes que connaît le secteur de la formation professionnelle, en l’occurrence le peu d’engouement des jeunes pour la formation professionnelle et le taux élevé de décrochage.
De même, le nombre des inscrits au certificat d’aptitude professionnelle (CAP) est très limité, en dépit d’une forte demande des entreprises. |