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CONSOMMATION D’ENERGIE - L’option énergie renouvelable se confirme


Source: La presse de Tunisie

Lancement de la première phase du Programme national de promotion des énergies renouvelables qui consiste à produire 120 mégawatts d’énergie éolienne grâce à un investissement immédiat évalué à 400 millions de dinars, un projet d’envergure qui va profiter à plusieurs citoyens qui ont besoin d’électricité pour améliorer leurs conditions de vie. Des autorisations ont été accordées à quatre sociétés étrangères pour la réalisation de ce projet. Il s’agit de la société allemande Abo Windag, la société néerlandaise UPC Tunisia Renewable et des deux sociétés françaises Licia Holding et VSB Energies renouvelables.
La Tunisie est un grand consommateur d’énergie vu la croissance de la population, le développement industriel et l’extension urbaine. La consommation d’électricité et de gaz ne cesse de connaître au fil des années une hausse considérable. Compensé, le prix de l’électricité a connu, récemment, une révision à la hausse, ce qui a suscité un tollé de la part des consommateurs, particuliers et chefs d’entreprise. Le taux d’électrification a atteint un niveau élevé, ce qui veut dire que presque toutes les régions — notamment au niveau urbain — sont couvertes par le réseau électrique. Le milieu rural demeure encore non desservi par le réseau compte tenu de l’éparpillement des habitations et l’accès difficile aux zones concernées.
Cependant, à la faveur de l’énergie solaire, il a été possible de fournir l’électricité à ces zones où prédominent les activités agricoles. A noter que ces zones se distinguent par un taux de pauvreté et de chômage élevé en comparaison des zones urbaines, notamment celles situées sur le littoral. Pour se réchauffer et préparer leur repas, certains habitants près des forêts n’hésitent pas à s’approvisionner en bois desforêt contribuant ainsi à appauvrir notre couvert forestier.

Dynamique socioéconomique
Les ressources énergétiques contribuent dans une large mesure à la dynamique socioéconomique. En effet, aussi bien les particuliers que les chefs d’entreprise ont besoin de l’énergie pour améliorer les conditions de vie, d’une part, et renforcer la productivité. D’où les projets prévus par l’Etat en vue d’étendre le réseau électrique et celui du gaz naturel aux zones qui en sont dépourvues.
La consommation de carburant a atteint, de même, des niveaux élevés. Avec la multiplication effrénée des voitures particulières, il est devenu nécessaire de fournir en grandes quantités l’essence. L’Etat est obligé, chaque année, d’importer des quantités de pétrole raffiné dans nos unités en vue de satisfaire les besoins de plus en plus importants, car la production nationale n’est pas en mesure de satisfaire la demande. C’est aussi le cas du gaz naturel dont une partie est tirée du gazoduc algérien qui traverse le territoire tunisien vers l’Italie. Une redevance est également perçue sur ce réseau même si le montant a diminué au cours des dernières années.
Des firmes internationales ont procédé à la prospection des champs gaziers sur le territoire tunisien, mais leurs travaux n’ont pas abouti, dans leur majorité, à des résultats satisfaisants malgré l’investissement consenti dans ce sens. D’où la nécessité de continuer à puiser dans les réserves déjà exploitées. L’Etat encourage la consommation de gaz naturel aux dépens de gaz liquéfié en butane qui est coûteux.

Des chiffres révélateurs 
Avec ce froid rigoureux, la consommation du gaz butane connaît son pic, y compris dans les zones rurales isolées et même dans les zones urbaines. En effet, celui-ci est utilisé surtout pour le chauffage. Mais là où le bât blesse, c’est quand ces bombonnes de gaz ne sont plus disponibles comme ce fut le cas, récemment, dans le gouvernorat de Jendouba. Les habitants se réveillent tôt le matin pour essayer de s’approvisionner en gaz, quitte à attendre des heures devant la porte de l’usine de production. Les chiffres de l’importation de l’énergie sont révélateurs et montrent clairement que la Tunisie a fort besoin d’acheter de l’extérieur ces ressources énergétiques pour satisfaire la demande intérieure.
Ainsi, l’année 2018 a été marquée par un déficit commercial record dépassant les 19 milliards de dinars, en aggravation de 3,4 milliards par rapport à 2017. Ce déficit est dû notamment à l’accroissement notable du déficit de la balance énergétique. En effet, le déficit enregistré de la balance énergétique s’est creusé de 53% en 2018 pour atteindre un record de 6,18 milliards de dinars contre 4 milliards durant l’année 2017. Il représente ainsi 32,4% du total du déficit commercial de la Tunisie. Ce déficit s’explique par une forte consommation de l’énergie et une production en déclin des différents champs en exploitation.
Les importations du secteur de l’énergie s’élèvent à 8,5 milliards de dinars contre 6 milliards en 2017, soit une hausse de 40%, tandis que les exportations n’ont atteint que 2,3 milliards de dinars contre 2 milliards une année auparavant. A cet effet, le taux de couverture s’est nettement dégradé passant de 33,7% en 2017 à 27,4% en 2018.

Des autorisations à quatre sociétés
La Tunisie a opté, depuis des années déjà, pour l’énergie renouvelable, notamment solaire et éolienne, en vue de renforcer l’offre et ne pas se limiter aux énergies conventionnelles. C’est ainsi qu’un plan solaire, qui a été révisé, a été mis en place et comporte plusieurs projets à réaliser dans différents secteurs, y compris ceux de l’habitat, de l’industrie et du transport. Dans le secteur de l’habitat, on va tenir compte, dans les nouvelles constructions de l’emplacement des logements ainsi que de l’isolation pour éviter une surconsommation d’énergie. L’utilisation de l’énergie solaire à travers l’installation des chauffe-eau solaires est encouragée.
D’ailleurs,  le chef du gouvernement vient de donner le coup d’envoi de la première phase du Programme national de promotion des énergies renouvelables qui consiste à produire 120 mégawatts d’énergie éolienne grâce à un investissement immédiat évalué à 400 millions de dinars. C’est un projet d’envergure qui va profiter à plusieurs citoyens qui ont besoin d’électricité pour améliorer leurs conditions de vie.
Dans ce cadre, des autorisations ont été accordées à 4 sociétés étrangères pour la réalisation de ce projet. Il s’agit de la société allemande Abo Windag, la société néerlandaise UPC Tunisia Renewable et des deux sociétés françaises Licia Holding et VSB Energies renouvelables. Ces sociétés ont accumulé des années d’expérience et disposent d’une technologie de pointe pour réaliser ces projets dans de bonnes conditions. Ces sociétés exploiteront également des sites à Mornag (gouvernorat de Ben Arous), Jebel Sidi Bchir et Jebel Kochbata et Batiha (gouvernorat de Bizerte) pour réaliser leurs stations qui entreront en production entre mai et novembre 2020. L’électricité éolienne produite sera par la suite vendue à la Steg à des prix variant entre 0,110 et 0,135 dinar le kilowatt/heure. Des tarifs qui seront fixés pour une durée de 20 ans.
« Nous avons commencé à travailler sur ce projet depuis deux ans. Après avoir dépassé tous les obstacles et difficultés, nous voici à la première phase de ce projet d’envergure qui consiste à produire 120 mégawatts d’énergie éolienne grâce à un investissement de 400 millions de dinars. Le Programme national de promotion des énergies renouvelables prévoit une production globale de 1.000 mégawatts issus d’investissements dont le montant variera entre 2 et 2,5 milliards de dinars », a précisé le chef du gouvernement.
Cette politique énergétique impulsée par le gouvernement est importante eu égard au déficit énergétique enregistré en Tunisie ayant une incidence directe sur le budget de l’Etat. Selon le chef du gouvernement, cette nouvelle production permettra de réduire les coûts de production et sera mise à la disposition de tous les citoyens à un prix réduit. Dans la même lignée, il a fait référence à la centrale photovoltaïque dont les travaux ont déjà commencé à Tozeur.
Par ailleurs, les pouvoirs publics prévoient  d’installer des panneaux photovoltaïques sur les bâtiments et les routes. Des projets pilotes utilisant l’énergie renouvelable concerneront également les quartiers populaires. L’objectif est de renforcer l’offre en électricité à la faveur de ces projets tout en allégeant la pression sur les énergies conventionnelles qui sont coûteuses et en diminution constante.


 
 
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